L’école de Théâtre de la Cathédrale de Tunis
L’idée de l’école de Théâtre était une initiative du Père Silvio Moreno, Vicaire de la Cathédrale de Tunis, dont le but est de présenter des pièces Théâtrales éducatives chrétiennes permettant aux fidèles d’être enracinés dans la Foi. Elle a vu le jour en Janvier 2012. Le groupe est constitué essentiellement des Jeunes étudiants africains et assistés par les religieuses ainsi que quelques familles chrétiennes en ce qui concerne la logistique permettant le bon fonctionnement du groupe. Les jeunes ont réussi à faire la présentation de différentes pièces théâtrales en moins d’un an (1 an), en commençant par: <<la Passion du Christ>>(1), ensuite <<Le martyre de Sainte Perpétue et Félicité>>(2), et enfin <<Le Jugement dernier de Don Juan>>(3).
Nous expliquerons dans les lignes qui vont suivre les différentes pièces qui sont présentées par les Jeunes.
1-La Passion du Christ
Cette pièce a été présentée en Mars 2012 et interprétée par les Jeunes de la Cathédrale de Tunis pour la première fois dont le but est d’enseigner aux fidèles l’Amour de Jésus Fils de Dieu en se Sacrifiant sur la Croix pour la Rémission de nos Péchés. A travers cette pièce, les Jeunes ont également expliqué les différentes étapes de la souffrance du Christ :
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L’arrestation de Jésus
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Jésus est conduit chez le Grand Prêtre
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Jésus emmené chez Pilate
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Pilate livre Jésus à la Foule et le condamne
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La crucifixion de Jésus
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Jésus meurt sur la Croix
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Le flanc de Jésus est percé d’un coup de lance
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Jésus est mis au tombeau

2-Les Martyrs de Sainte Perpétue et Félicité
Cette deuxième pièce présentée par les Jeunes en Septembre 2012 consiste à expliquer aux fideles les Martyrs de Sainte Perpétue et Félicité à travers leur témoignage de Foi Chrétienne ici à Carthage (Ancienne Tunisie).
Sainte Perpétue venait d’être mère et sainte Félicité allait le devenir lorsqu’elles furent arrêtées à Carthage durant la persécution de Septime Sévère. Jetées d’abord en prison, elles unirent leurs prières et leurs larmes afin de ne pas échapper au martyre. « Dieu les exauça ». Lorsque le juge leur apprit qu’elles étaient condamnées aux bêtes elles tressaillirent de joie, comme le marchand dont nous parle l’Évangile, car à ce prix, elles allaient acheter le Ciel. Elles furent exposées dans l’amphithéâtre à la furie d’une vache féroce et achevées par le glaive, vers l’an 203.
Sainte Perpétue, femme de haute origine et née à Carthage, avait eu d’abord à subir les violences de son père, qui voulait la détourner d’embrasser la Foi chrétienne. Simple catéchumène, elle confessa généreusement sa Foi et put recevoir le Baptême ; elle fut ensuite jetée en prison par ordre de l’empereur Septime-Sévère à l’âge de vingt-deux ans ; son père vint l’y trouver, et comme les menaces étaient infructueuses, il se jeta à ses pieds et la conjura de renier sa Foi, sans rien obtenir. Il revient devant le tribunal, apportant à sainte Perpétue son enfant de quelques mois et lui disant : « Serez-vous insensible aux malheurs de cette innocente créature qui vous doit la vie ? »
Elle se borna à répondre au magistrat : « Je suis chrétienne, je ne sacrifierai point. »
Elle fut condamnée aux bêtes, et son supplice différé jusqu’à la célébration des jeux publics en l’honneur de Géta, fils de l’empereur. Consolée par de célestes visions, et délivrant par ses prières l’âme de son frère qui gémissait dans les tourments, elle résista de nouveau au désespoir de son père et aux horribles traitements du tribun chargé de la garde des prisonniers.
Enfin, après avoir changé en de saintes agapes le « souper libre » des condamnés, elle marcha au supplice, fut frappée de verges, enveloppée dans un filet, livrée à une vache furieuse et arrachée aux dernières tortures par la pitié des spectateurs.
3. Le jugement Dernier de Don Juan
Cette pièce écrite par Marie-Noel et présentée par les jeunes de la Cathédrale de Tunis explique l’Amour Divin ainsi que la Miséricorde du Seigneur.
En effet, Don Juan l’acteur principal, est un homme qui recherche le plaisir sans cesse et la jouissance du présent en allant de femme en femme et en s’opposant ainsi aux règles sociales, morales et religieuses et ignorant volontairement autrui. II est donc à la fois un jouisseur et cynique mais également égoïste et destructeur.Mais lors de son Jugement dernier, il implore la Vierge Marie qui va intercéder pour lui auprès de son Fils Jésus-Christ.C’est ainsi que vaincu par l’Amour, il sera miraculeusement pardonné par Jésus Christ suite à la décision de l’ange de la Justice qui lui rouvre le chemin.



